
Contrairement à la croyance populaire, le “chiffre magique” pour la retraite n’est pas un montant à accumuler, mais une stratégie à exécuter.
- L’art d’orchestrer vos retraits (RRQ, REER, CELI) a plus d’impact sur votre confort que le simple fait d’atteindre un million de dollars.
- Reporter le Régime de rentes du Québec (RRQ) est souvent le meilleur placement garanti que vous puissiez faire.
- Des coûts imprévus comme les soins de santé privés et les voyages peuvent faire dérailler le plan le mieux nanti.
Recommandation : Pour un travailleur de 45 ans, la priorité n’est pas de rattraper un retard perçu, mais de bâtir dès aujourd’hui une stratégie de décaissement intelligente et fiscalement efficace.
À 45 ans, la question de la retraite commence à peser. On entend parler de la règle du 70 % du revenu ou du fameux million de dollars à accumuler, des chiffres qui peuvent sembler aussi intimidants qu’abstraits. Pour beaucoup, ce “chiffre magique” ressemble à une cible lointaine, créant plus d’anxiété que de motivation. On se concentre sur la montagne à gravir – l’accumulation – en oubliant l’essentiel : le chemin pour redescendre en toute sécurité.
Pourtant, en tant que planificateur financier, je peux vous assurer que la tranquillité d’esprit à la retraite dépend moins du montant brut dans votre compte que de votre capacité à le décaisser intelligemment. Et si la véritable clé n’était pas le capital accumulé, mais plutôt l’art de l’orchestration de vos revenus ? La différence entre une retraite confortable et une retraite précaire se joue souvent sur des décisions stratégiques : quand demander votre rente du RRQ, dans quel ordre piger dans vos REER et CELI, et comment anticiper les dépenses que tout le monde oublie.
Cet article n’a pas pour but de vous donner un autre chiffre irréaliste. Il vise à vous rassurer et à vous équiper d’une nouvelle perspective. Nous allons déconstruire ensemble les idées reçues et nous concentrer sur les leviers concrets et les stratégies d’efficacité fiscale qui vous permettront de bâtir un plan réaliste et solide, même en commençant à y penser plus sérieusement aujourd’hui.
Pour naviguer à travers les décisions cruciales qui vous attendent, ce guide aborde les questions fondamentales que vous devriez vous poser. Des stratégies de maximisation de vos rentes gouvernementales à la gestion optimale de vos placements, découvrez comment transformer votre vision de la retraite.
Sommaire : Décrypter votre stratégie de retraite au Québec
- Pourquoi attendre à 70 ans pour prendre votre RRQ est le meilleur placement garanti ?
- Assurance voyage et taux de change : quel budget prévoir pour passer 3 mois en Floride ?
- L’erreur de ne pas prévoir les coûts de soins de santé privés (dentaire, yeux) à 80 ans
- Vendre le “big house” : quand réduire la taille de votre logement pour libérer du capital ?
- Acheter une rente viagère : est-ce une bonne protection contre le risque de vivre trop vieux ?
- Dans quel ordre retirer vos REER, CELI et rentes pour payer moins d’impôt ?
- Pourquoi un bon régime d’assurances vaut parfois mieux que 5000 $ de salaire brut ?
- Quand est-il préférable de NE PAS cotiser à son REER (et choisir le CELI ou l’hypothèque) ?
Pourquoi attendre à 70 ans pour prendre votre RRQ est le meilleur placement garanti ?
L’une des décisions les plus impactantes de votre planification de retraite concerne le moment où vous commencerez à toucher votre rente du Régime de rentes du Québec (RRQ). La plupart des gens la demandent dès 65 ans, voire 60 ans. C’est souvent une erreur. En reportant votre demande après 65 ans, vous bénéficiez d’une bonification permanente de votre rente. C’est une stratégie simple et incroyablement efficace pour augmenter vos revenus garantis à vie.
En effet, pour chaque année de report après 65 ans, votre rente est majorée de façon significative. Les nouvelles règles confirment une bonification de 8,4% par année de report, jusqu’à un maximum de 42 % si vous attendez à 70 ans. Aucun produit financier sur le marché ne peut vous offrir un tel rendement garanti, indexé à l’inflation et sans risque. C’est un coussin de sécurité exceptionnel pour vous protéger contre le risque de longévité, c’est-à-dire le risque de vivre plus longtemps que prévu et d’épuiser votre capital.

Comme ce visuel le suggère, la différence de revenu à long terme est substantielle. Bien sûr, cette stratégie implique de financer vos premières années de retraite (de 65 à 70 ans) avec d’autres sources de revenus, comme vos REER ou CELI. C’est là que la planification prend tout son sens : il s’agit d’un arbitrage calculé pour s’assurer une base de revenus beaucoup plus solide pour le reste de votre vie.
Assurance voyage et taux de change : quel budget prévoir pour passer 3 mois en Floride ?
Pour de nombreux Québécois, la retraite idéale inclut de fuir l’hiver pour le soleil de la Floride. Ce rêve de “snowbird” est merveilleux, mais il peut vite tourner au cauchemar financier s’il n’est pas correctement budgété. Les coûts vont bien au-delà du loyer et du billet d’avion. Des dépenses importantes et souvent sous-estimées doivent être prises en compte pour éviter les mauvaises surprises.
Le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain est un facteur majeur de volatilité. Une simple fluctuation peut faire grimper votre budget de plusieurs milliers de dollars. Mais au-delà de cet impondérable, ce sont les coûts fixes et cachés qui pèsent lourd dans la balance. L’assurance voyage complémentaire est non négociable, car la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) ne couvre qu’une fraction des frais médicaux aux États-Unis. Il faut aussi penser aux frais bancaires pour les transactions transfrontalières et, surtout, aux coûts pour maintenir votre résidence principale au Québec pendant votre absence (chauffage, déneigement, surveillance).
Pour vous donner une idée plus claire, une analyse des coûts typiques permet de dresser un portrait réaliste des dépenses à anticiper. Le tableau suivant, basé sur des données compilées pour les futurs retraités, détaille ces coûts souvent oubliés.
| Type de coût | Montant estimé (3 mois) | Détails |
|---|---|---|
| Assurance voyage complémentaire | 1 500 $ – 3 000 $ | Couverture au-delà de la RAMQ |
| Frais bancaires transfrontaliers | 200 $ – 400 $ | Conversions et retraits |
| Maintien résidence Québec | 2 000 $ – 3 500 $ | Chauffage, déneigement, surveillance |
| Perte au taux de change | Variable | Dépend du taux CAD/USD |
En tenant compte de tous ces éléments, un couple de retraités québécois peut s’attendre à dépenser entre 15 000 $ et 25 000 $ pour un séjour de trois mois. Planifier une marge de manœuvre pour le taux de change et les urgences est donc une étape essentielle pour que le rêve ne se transforme pas en casse-tête financier, tel que le démontre une analyse des budgets de snowbirds.
L’erreur de ne pas prévoir les coûts de soins de santé privés (dentaire, yeux) à 80 ans
En planifiant la retraite, on pense souvent aux grandes dépenses : logement, nourriture, voyages. Mais un poste de dépenses prend une importance croissante avec l’âge et est trop souvent ignoré : les soins de santé non couverts par le régime public. Passé 80 ans, les besoins en soins dentaires, optiques ou auditifs peuvent représenter des dizaines de milliers de dollars, un fardeau capable de faire dérailler les finances les mieux préparées.
La RAMQ couvre les services médicaux de base, mais elle laisse un vide important pour tout ce qui est considéré comme “confort” ou entretien. Une couronne dentaire, une nouvelle paire de lunettes avec des verres progressifs, ou encore des prothèses auditives modernes peuvent rapidement coûter plusieurs milliers de dollars chacun. Sans un régime d’assurance privé, qui devient lui-même très coûteux ou inaccessible à un âge avancé, ces frais sortent directement de votre poche.

Cet angle mort de la planification est l’une des plus grandes menaces pour la sécurité financière des aînés. La solution ? Anticiper. Créer un “fonds santé” dédié, par exemple au sein d’un CELI, permet d’accumuler à l’abri de l’impôt une somme spécifiquement réservée à ces futures dépenses. Cela évite d’avoir à piger dans le capital destiné à couvrir votre coût de la vie quotidien.
Votre plan d’action : créer un “CELI Santé” pour vos vieux jours
- Estimer vos besoins futurs : Faites une liste réaliste des soins non couverts (dentiste, lunettes, prothèses auditives) et leur coût estimé sur 10-15 ans.
- Calculer le montant cible : Visez une accumulation de 50 000 $ à 100 000 $ dans un compte dédié pour couvrir sereinement ces dépenses.
- Automatiser les cotisations : Dès 50 ans, programmez des virements mensuels (ex: 200 $ à 400 $) vers ce “CELI Santé” pour atteindre votre objectif sans y penser.
- Investir prudemment : Privilégiez des placements à faible risque pour ce fonds, comme un portefeuille composé de 70 % d’obligations et 30 % d’actions.
- Protéger ce fonds : Considérez ce capital comme intouchable pour toute autre dépense, afin qu’il soit bien disponible lorsque vous en aurez le plus besoin.
Vendre le “big house” : quand réduire la taille de votre logement pour libérer du capital ?
La grande maison familiale, pleine de souvenirs, représente souvent l’actif le plus important d’un couple à l’aube de la retraite. Mais elle est aussi une source de dépenses importantes : taxes municipales, assurances, entretien, chauffage… Le “downsizing”, ou la décision de vendre pour un logement plus petit et moins coûteux, est une stratégie puissante pour libérer une part significative de ce capital silencieux et réduire vos charges annuelles.
La question n’est pas “si”, mais “quand”. Vendre trop tôt peut être une décision émotionnellement difficile, mais vendre trop tard peut vous priver d’années de liberté financière. Le calcul du point de bascule est essentiel. Il faut prendre en compte non seulement le capital libéré, mais aussi les frais de transaction (commission de l’agent immobilier, droits de mutation, frais de déménagement) qui peuvent représenter une part importante du prix de vente.
Étude de cas : le calcul du point de bascule financier
Prenons un couple québécois possédant une maison évaluée à 500 000 $, avec des taxes et frais annuels de 5 000 $. En vendant pour acheter un condo de 300 000 $, ils pourraient libérer 200 000 $ de capital. Si le condo engendre des frais annuels de 2 000 $, l’économie est de 3 000 $ par an. Toutefois, en considérant des frais de transaction d’environ 40 000 $ (6 % de commission, droits, etc.), ce montant doit être “remboursé” par les économies et le rendement du capital libéré. Selon une analyse du point de rentabilité, si le capital de 200 000 $ est investi et génère 4 % par an (8 000 $), le point de bascule financier est atteint en environ 4 à 5 ans.
Pour ceux qui sont très attachés à leur domicile et pour qui un déménagement est inenvisageable, il existe des alternatives. Comme le souligne une autorité en la matière, l’hypothèque inversée peut être une solution pertinente.
Le prêt hypothécaire inversé permet de rester dans sa maison tout en dégageant des liquidités non imposables, une alternative intéressante pour ceux qui sont attachés à leur domicile.
– Daniel Laverdière, Chaire de recherche en fiscalité et finances publiques
Acheter une rente viagère : est-ce une bonne protection contre le risque de vivre trop vieux ?
Le plus grand défi financier de la retraite n’est pas de mourir trop tôt, mais de vivre trop longtemps et d’épuiser son capital. C’est ce qu’on appelle le risque de longévité. Face à l’allongement de l’espérance de vie, comment s’assurer un revenu stable jusqu’à la fin de ses jours ? La rente viagère est l’un des seuls produits financiers conçus spécifiquement pour répondre à cette angoisse.
Le principe est simple : vous confiez une partie de votre capital à une compagnie d’assurance qui, en retour, s’engage à vous verser un montant fixe et régulier pour le reste de votre vie, peu importe si vous vivez jusqu’à 85, 95 ou 105 ans. C’est une assurance contre l’incertitude. L’espérance de vie est une moyenne, mais la réalité est que beaucoup la dépassent. Par exemple, les données de la Chaire en fiscalité de l’Université de Sherbrooke indiquent qu’une Québécoise de 65 ans a 50% de chances d’atteindre 91 ans.
Cependant, cette sécurité a un prix. Le principal inconvénient de la rente viagère est son manque de flexibilité. Une fois le capital transféré, il ne vous appartient plus. Vous ne pouvez pas faire de retraits plus importants en cas de besoin imprévu, et, dans la plupart des cas, il ne reste aucun héritage à vos proches à votre décès. La stratégie la plus courante n’est donc pas de convertir tout son patrimoine en rente, mais d’y consacrer une partie (par exemple 25% à 50%) pour couvrir ses dépenses de base (logement, nourriture, assurances). Le reste du capital, géré en REER/FERR et CELI, conserve sa flexibilité pour les projets, les imprévus et la succession.
Dans quel ordre retirer vos REER, CELI et rentes pour payer moins d’impôt ?
Accumuler de l’argent est une chose, mais le retirer de manière fiscalement efficace en est une autre. L’ordre de décaissement de vos différents comptes (REER, CELI, rentes) est une des stratégies les plus puissantes pour maximiser votre revenu net à la retraite. Une mauvaise séquence de retraits peut vous coûter des milliers de dollars en impôts inutiles et même réduire vos prestations gouvernementales.
La règle d’or est de lisser vos revenus imposables sur toute la durée de votre retraite. L’objectif est d’éviter les années à très hauts revenus qui vous feraient grimper dans des tranches d’imposition élevées et déclencheraient la récupération de vos prestations. Par exemple, il est souvent judicieux de commencer à retirer de vos REER dans les années à faibles revenus (entre 60 et 70 ans, si vous reportez le RRQ) pour profiter de taux d’imposition plus bas. Le CELI, quant à lui, est l’outil de flexibilité par excellence : les retraits sont non imposables et n’affectent pas votre revenu calculé pour les prestations. Il est donc parfait pour les grosses dépenses ponctuelles (une voiture, un voyage) sans alourdir votre facture fiscale.
Une stratégie de décaissement bien orchestrée pour un couple québécois pourrait ressembler à ceci :
- De 60 à 65 ans : Si vous prenez une retraite anticipée, commencez à retirer de vos REER pour combler vos besoins, tout en gardant vos revenus dans une tranche d’imposition raisonnable.
- De 65 à 70 ans : Continuez les retraits REER et reportez la demande du RRQ et de la Sécurité de la vieillesse (PSV) pour maximiser leur bonification future.
- Après 70 ans : Commencez à recevoir vos rentes gouvernementales bonifiées. Réduisez vos retraits du FERR (la suite du REER) au minimum obligatoire.
- En tout temps : Utilisez le CELI pour les dépenses importantes et imprévues. Assurez-vous également que vos revenus annuels ne dépassent pas le seuil de récupération de la PSV, qui se situe autour de 86 000 $.
- Optimisation de couple : N’oubliez pas de fractionner jusqu’à 50 % de vos revenus de pension admissibles avec votre conjoint pour réduire l’impôt global du ménage.
Pourquoi un bon régime d’assurances vaut parfois mieux que 5000 $ de salaire brut ?
En négociant un emploi, l’attention se porte naturellement sur le salaire. Pourtant, la valeur des avantages sociaux, et en particulier d’un bon régime d’assurances collectives, est souvent largement sous-estimée. Pour un travailleur de 45 ans, la sécurité offerte par ces régimes peut avoir une valeur bien supérieure à une augmentation de salaire de quelques milliers de dollars.
La raison est simple : l’impôt. Une augmentation de 5 000 $ bruts ne se traduit que par environ 3 000 $ nets dans vos poches, après impôts. En revanche, une prime d’assurance invalidité ou une couverture de soins de santé payée par l’employeur est un avantage non imposable (ou partiellement imposable) qui vous coûterait beaucoup plus cher à obtenir individuellement sur le marché privé. Si vous deviez payer de votre poche une assurance invalidité comparable, la prime annuelle pourrait facilement dépasser ces 3 000 $ nets.
L’assurance invalidité est le pilier de votre sécurité financière avant la retraite. C’est elle qui protège votre capacité à gagner un revenu. Pour un travailleur, la probabilité de devenir invalide pour une période de plus de 90 jours avant 65 ans est plus élevée que celle de décéder. L’importance de cette protection est cruciale, comme le rappelle un expert du domaine.
L’assurance invalidité est le pilier le plus sous-estimé. Pour un travailleur autonome, se la procurer individuellement coûte cher et est complexe.
– Fabien Major, Conseiller.ca
Ce régime d’assurances est un “capital silencieux” qui protège votre plan de retraite. Sans lui, une maladie ou un accident pourrait non seulement stopper vos cotisations, mais vous forcer à piger dans votre épargne-retraite bien avant l’heure, ruinant des années d’efforts.
À retenir
- Reporter le RRQ à 70 ans est une stratégie puissante qui offre un rendement garanti et indexé, protégeant contre le risque de longévité.
- La clé d’une retraite confortable réside moins dans le montant accumulé que dans l’ordre stratégique de décaissement de vos actifs (REER, CELI, rentes) pour minimiser l’impôt.
- Anticiper les coûts non couverts par le régime public (soins de santé privés, assurances voyage) en créant des fonds dédiés est non-négociable pour protéger votre capital.
Quand est-il préférable de NE PAS cotiser à son REER (et choisir le CELI ou l’hypothèque) ?
Le REER est souvent présenté comme l’outil d’épargne-retraite par excellence. Son avantage principal est la déduction d’impôt immédiate. Cependant, cotiser au REER n’est pas toujours la meilleure stratégie pour tout le monde, ni à toutes les étapes de la vie. Dans certains cas, prioriser le CELI ou le remboursement de son hypothèque peut s’avérer beaucoup plus judicieux.
Le REER est un report d’impôt, pas une annulation. Vous économisez de l’impôt aujourd’hui, mais vous en paierez au moment du retrait. Son efficacité dépend donc de la différence entre votre taux d’imposition actuel et celui que vous aurez à la retraite. Si vous anticipez un taux d’imposition plus élevé à la retraite (ce qui peut arriver avec les retraits FERR obligatoires et les rentes), l’avantage du REER s’amenuise. Selon les experts, pour les personnes ayant un revenu annuel de moins de 50 000 $, le CELI est souvent préférable. La déduction REER est moins avantageuse, et les retraits REER à la retraite pourraient réduire ou annuler des prestations gouvernementales basées sur le revenu, comme le Supplément de revenu garanti (SRG).
Le CELI offre une flexibilité totale : les cotisations ne sont pas déductibles, mais les rendements et les retraits sont 100% libres d’impôt. C’est l’outil idéal pour les jeunes travailleurs à faible revenu, qui peuvent ainsi garder leurs droits de cotisation REER pour leurs années de plus hauts revenus. De plus, rembourser une hypothèque dont le taux d’intérêt est de 4% ou plus équivaut à un rendement garanti et sans risque de 4%. C’est une option très sécuritaire à comparer avec les rendements incertains des marchés financiers. La décision dépend d’un calcul : le rendement net d’impôt de votre placement REER est-il supérieur au taux d’intérêt de votre dette ?
En somme, le “chiffre magique” est une illusion. La véritable magie réside dans une planification personnalisée et dynamique. Pour y voir clair et bâtir une stratégie sur mesure qui intègre toutes ces variables, l’étape suivante logique est de consulter un planificateur financier qui pourra vous aider à orchestrer votre avenir financier en toute confiance.